Le diagnostic de performance énergétique (DPE) a subi des changements significatifs depuis le 1er juillet 2021, avec l’introduction de la méthode de calcul 3CL-DPE. Cette approche, adoptée par les diagnostiqueurs agréés, repose sur une évaluation plus précise de la consommation conventionnelle, mettant en lumière deux aspects essentiels : l’énergie primaire du bâtiment et ses émissions de gaz à effet de serre.
Contrairement aux méthodes antérieures basées sur les factures de consommation, la méthode 3CL se concentre désormais sur des critères tels que la qualité d’isolation et les techniques présentes dans le logement. Les DPE vierges ne sont plus autorisés, et le diagnostic devient opposable, engageant la responsabilité du propriétaire bailleur ou vendeur.
La nouvelle évaluation combine les résultats des étiquettes énergie et climat pour former une seule étiquette globale, simplifiant ainsi la classification du bien. Les classes énergétiques, allant de A à G, permettent de catégoriser les logements en fonction de leur performance énergétique :
Classe A : moins de 70 kWh/m2 par an et de 6 kg CO2/m2 par an ;
Classe B : 71 à 110 kWh/m2 par an et 7 à 11 kg CO2/m2 par an ;
Classe C : 111 à 180 kWh/m2 par an et 12 à 30 kg CO2/m2 par an ;
Classe D : 181 à 250 kWh/m2 par an et 31 à 50 kg CO2/m2 par an ;
Classe E : 251 à 330 kWh/m2 par an et 51 à 70 kg CO2/m2 par an ;
Classe F : 331 à 420 kWh/m2 par an et 71 à 100 kg CO2/m2 par an ;
Classe G : plus de 421 kWh/m2 par an et de 101 kg CO2/m2 par an.
Les logements classés A et B sont considérés comme des constructions basse consommation, économiques en énergie et respectueuses de l’environnement. À l’inverse, les logements classés F et G sont considérés comme des passoires thermiques, caractérisant les habitations les plus énergivores.
En lien avec la loi climat et résilience du 22 août 2021, les passoires énergétiques devraient progressivement disparaître du marché locatif d’ici 2034. À cette échéance, tous les biens du parc immobilier français devraient présenter au moins une classe énergétique D. Ces changements marquent une évolution majeure dans l’évaluation énergétique des logements, favorisant des normes plus strictes pour promouvoir une efficacité énergétique accrue.
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